
A la veille de la finale de la Ligue des champions, c’est à une rencontre exclusive avec Samuel Eto’o que vous êtes conviés. Samuel Eto’o? A 28 ans, le buteur de Barcelone est appelé à défier les Anglais de Manchester United mercredi soir à Rome (20h45, GMT+1).L’international camerounais est un joueur d’exception, instinctif, spectaculaire et terriblement efficace. Il fait partie des meilleurs attaquants du monde. Comme beaucoup de ses coéquipiers, de l’Argentin Messi en passant par le Français Henry ou encore l’Espagnol Iniesta.Les Anglais ne sont pas en reste, avec Rooney, la star portugaise
Cristiano Ronaldo ou l’Argentin Tevez.Barcelone-Manchester, c’est donc la finale de rêve.A quelques heures du coup d’envoi, l’occasion est unique de partager un moment avec un tel sportif. Pour parler foot et aller bien au-delà.Tous les chemins mènent à Rome, paraît-il. Eto’o vous invite à le suivre… (dv)
Que vous inspire Manchester United?
Je respecte les formidables compétiteurs que nous allons affronter et qui sont dirigés par un géant. Mais Pep Guardiola (ndlr: l’entraîneur de Barcelone), tout le monde au Barça et nos fans sont comme nous, les yeux rivés sur le trophée.
Que ressent-on quand on gagne une coupe?
C’est indescriptible. Mais même quand on a vécu ça, on ne peut être blasé.
A qui penserez-vous en soulevant la Coupe de la Ligue des champions?
Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours… Manchester est une équipe à respecter. Ceux à qui je pense le savent. Le meilleur gagnera.
Et ce sera forcément Barcelone, fort de sa culture tauromachique: confrontation, feinte, estocade?
C’est flatteur. Mais davantage que cela, ce qui nous caractérise au Barça, c’est vraiment la demande de travailler avec enthousiasme. J’en ai personnellement tiré la conclusion que rien n’est ni difficile ni insurmontable quand on veut éprouver du bonheur et surtout quand on veut le répandre autour de soi.
On vous présente, et vos performances l’attestent, comme le torero par excellence…
Non, je n’évolue pas dans une arène et ne joue pas ma vie à chaque match. Et puis, sans mes coéquipiers, je ne serais rien. J’ai aussi eu la chance de jouer dans trois grands clubs: Majorque, qui m’a donné ma chance, et puis les deux monstres sacrés que sont le Real et le Barça.
Vous exagérez pour Majorque…
Pas du tout. On ne peut jamais dire que la première marche d’un escalier compte pour du beurre. Sinon, il n’y a plus d’escalier. Majorque occupe une place spéciale dans mon cœur et mon vœu le plus cher est de lui réserver au moins ma dernière année de carrière et faire en sorte que la boucle soit bouclée. On ne peut pas vivre sans souvenirs ou sans fil conducteur. Sinon, on s’égare.
Par EUGÈNE ÉBODÉ (tgd.ch)
Cristiano Ronaldo ou l’Argentin Tevez.Barcelone-Manchester, c’est donc la finale de rêve.A quelques heures du coup d’envoi, l’occasion est unique de partager un moment avec un tel sportif. Pour parler foot et aller bien au-delà.Tous les chemins mènent à Rome, paraît-il. Eto’o vous invite à le suivre… (dv)
Que vous inspire Manchester United?
Je respecte les formidables compétiteurs que nous allons affronter et qui sont dirigés par un géant. Mais Pep Guardiola (ndlr: l’entraîneur de Barcelone), tout le monde au Barça et nos fans sont comme nous, les yeux rivés sur le trophée.
Que ressent-on quand on gagne une coupe?
C’est indescriptible. Mais même quand on a vécu ça, on ne peut être blasé.
A qui penserez-vous en soulevant la Coupe de la Ligue des champions?
Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours… Manchester est une équipe à respecter. Ceux à qui je pense le savent. Le meilleur gagnera.
Et ce sera forcément Barcelone, fort de sa culture tauromachique: confrontation, feinte, estocade?
C’est flatteur. Mais davantage que cela, ce qui nous caractérise au Barça, c’est vraiment la demande de travailler avec enthousiasme. J’en ai personnellement tiré la conclusion que rien n’est ni difficile ni insurmontable quand on veut éprouver du bonheur et surtout quand on veut le répandre autour de soi.
On vous présente, et vos performances l’attestent, comme le torero par excellence…
Non, je n’évolue pas dans une arène et ne joue pas ma vie à chaque match. Et puis, sans mes coéquipiers, je ne serais rien. J’ai aussi eu la chance de jouer dans trois grands clubs: Majorque, qui m’a donné ma chance, et puis les deux monstres sacrés que sont le Real et le Barça.
Vous exagérez pour Majorque…
Pas du tout. On ne peut jamais dire que la première marche d’un escalier compte pour du beurre. Sinon, il n’y a plus d’escalier. Majorque occupe une place spéciale dans mon cœur et mon vœu le plus cher est de lui réserver au moins ma dernière année de carrière et faire en sorte que la boucle soit bouclée. On ne peut pas vivre sans souvenirs ou sans fil conducteur. Sinon, on s’égare.
Par EUGÈNE ÉBODÉ (tgd.ch)
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