
Avec toute sa rage de vaincre, Samuel Eto'o a validé la qualification de l'Inter aux dépens de Chelsea.(REUT)
Quarante-cinq ans après son dernier succès européen, l'Inter rêve de renouer avec sa gloire passée. Elle peut, pour cela, compter sur Samuel Eto'o, «l'ouvrier spécialisé» (O.S.) de la Ligue des champions. Éliminés trois fois en huitièmes depuis 2007, les Lombards ont enfin passé ce cap face à l'ogre Chelsea, grâce à l'ancien buteur de Barcelone. Le Camerounais a déjà remporté deux fois l'épreuve et il a marqué à chaque fois en finale. Son efficacité en C1 contraste avec le manque de réussite de l'ancien attaquant de pointe milanais, Zlatan Ibrahimovic. Son attitude sur le terrain aussi : son esprit de «combat» et de «sacrifice» sont loués par l'entraîneur José Mourinho ainsi que par les tifosi. Ce n'était pas vraiment le genre de louanges que l'on adressait au grand Suédois.
Il remercie ''Mou'' de l'avoir mis sur le banc !
Samuel Eto'o a humblement reconnu, mardi, que ses quelques présences sur le banc de touche de l'Inter Milan lui avaient fait le plus grand bien, au retour de la CAN, et que cela expliquait en partie le retour de sa forme. «Quand l'entraîneur a pris la décision de me mettre sur le banc, cela a été difficile pour moi car depuis quelques saisons, j'avais l'habitude de toujours jouer, a expliqué le Camerounais avant le quart de finale contre le CSKA Moscou. J'ai parlé à plusieurs reprises avec coach José, et je crois que si j'avais baissé les bras à cette période, si je n'avais pas réagi, je ne serais certainement pas aujourd'hui au meilleur de ma forme. Je peux donc dire que cette période m'a servi pour revenir à un niveau encore plus haut».
(Avec AFP)